14 juillet 2016 -IAM, Gestion de fonds
Olivier Aeschlimann, Senior Financial Analyst, Fund Manager
La décision britannique de quitter l’Union européenne a créé une onde de choc sur les marchés financiers : la livre sterling est à son plus bas niveau depuis 31 ans face au dollar et les principaux indices boursiers ont brutalement piqué du nez. Dans ce contexte de panique, il n’est pas étonnant de voir l’or s’apprécier, jouant son rôle traditionnel de valeur refuge. Cependant, au-delà de la réaction épidermique, le métal jaune bénéficie de solides fondamentaux que le Brexit a brutalement mis en évidence. Il est maintenant clair que les taux d’intérêts vont rester très bas pendant longtemps, il est également probable que les banques centrales intensifient leurs stimuli monétaires pour tenter de revigorer une conjoncture anémique. De plus, l’inflation, laissée pour morte, pourrait également refaire son apparition dans le sillage d’une remontée des prix du pétrole. Ces éléments qui sont favorable aux métaux précieux le sont davantage encore pour les mines d’or qui bénéficient d’un effet de levier par rapport au prix du métal.