11 mars 2015
IAM Cycling
Le peloton a définitivement quitté la plaine pour se frotter désormais aux étapes plus escarpées. Avec trois difficultés répertoriées sur cette troisième étape et une arrivée jugée au sommet d’une bosse de 200m à 11%, il fallait avoir de sacrées jambes pour s’imposer. C’était le cas de Michael Matthews (Orica-GreenEdge), qui a devancé au sprint Davide Cimolai et Giacomo Nizzolo. Jonas Van Genechten, sprinteur de la formation IAM Cycling termine quinzième de l’étape.
Des étapes relativement calmes et sans accro majeur, le peloton est passé à une journée nerveuse et où la concentration était de rigueur. Autant dire, un changement radical. Pour ne pas se faire piéger et et anticiper toutes mésaventures, la formation IAM Cycling avait des consignes à respecter. « La stratégie était de rester bien à l’avant dans les petites routes du circuit final et puis essayer de protéger Jonas Van Genechten pour le sprint a expliqué le manager sportif Rik Verbrugghe. Mais c’était relativement chaotique et dangereux dans le final. Cependant j’ai vu une équipe qui était collective aujourd’hui, qui a su protéger ses leaders comme Sylvain Chavanel et Mathias Frank car jeudi c’est une grosse journée qui nous attend. Il fallait être attentif, surtout dans les 50 derniers kilomètres où on sentait une certaine nervosité dans le peloton. Le principal est que Sylvain et Mathias aient pu être protégés et qu’ils n’aient pris aucun risque sur cette étape ».
Protéger ses leaders et limiter les risques correspond exactement au rôle d’équipier et de Vicente Reynes entre autres. Pour le coureur majorquain, la journée s’est corsée à mesure où les kilomètres défilaient au compteur. « C’était une étape plutôt facile, assez plate et sans grande diffuculté majeure. Mais au fil des kilomètres dans le final c’est devenu très nerveux, la route était très étroite et les 75 derniers kiloètres étaient très stressants. Nous avons essayé de placer Haussler pour qu’il puisse aider Jonas Van Genechten dans le sprint. Mais dans les derniers kilomètres, quand la chaussée était encore étroite on n’était pas tout à fait à l’avant ce qui fait que nous avons lancé notre sprint un peu trop tard. Aujourd’hui je devais protéger Jonas, c’était le plan. Nous devions le placer le plus à l’avant possible pour débuter le sprint dans les meilleures conditions. Je pense qu’aujourd’hui c’était une bonne arrivée pour lui, c’est un coureur explosif, un sprinteur qui peut passer ce genre de diffuculté, je pense juste que nous avons lancé notre sprint un peu trop tard tout simplement. Après, ce qui est positif c’est que j’ai vraiment de bonnes jambes, je me sens bien et je sais que je pourrai aider Chavanel ou Frank dans les prochains jours pour tenter une nouvelle fois ».