04 avril 2014
IAM Cycling
«La ferveur populaire est tellement incroyable en Belgique que je me réjouis toujours de prendre le départ d’une course.»
Martin Elmiger ne se lasse pas de l’ambiance connue au passage du peloton et des échappés sur les routes flandriennes ou wallonnes.
«C’est un pays de cyclisme où les gens vivent pour ces moments-là. Et au Tour des Flandres, l’une des plus belles classiques que l’on dispute, cela dépasse tout ce que l’on peut imaginer. Il faut juste une fois venir y assister pour s’en rendre compte. Pour moi, Le Ronde, c’est un magnifique challenge mais il s’agit d’avoir de bonnes jambes car pédaler derrière les meilleurs cela se transforme vite en chemin de croix.»
Au terme d’une reconnaissance longue de plus de 4 heures avec près de 140 km au compteur, le pro de IAM Cycling dévoile les atouts à posséder dans son jeu pour espérer s’imposer à Audenarde.
«En plus d’une belle équipe, il faut disposer de bonnes jambes, du flair pour se placer et aussi d’un peu de chance. Si vous parvenez à éviter les chutes et les crevaisons vous êtes déjà en bonne position. Et il s’agit surtout de tenir près de 260 km parsemés de 17 monts. Bien sûr ce n’est pas les cols connus dans notre pays mais la répétition des efforts, les sévères pourcentages et les pavés augmentent la difficulté.»
Capitaine de route de l’équipe professionnelle suisse, le Zougois admet posséder tous ses moyens à moins de 48 heures de la course.
«Personnellement, je me sens bien. J’ai bien récupéré des efforts de Milan – San Remo et du GP E3. La stratégie n’est pas encore connue. J’espère simplement être en mesure de tenir mon rôle. IAM Cycling possède les moyens de se mettre en évidence sur le Ronde.»
