Martin Elmiger « Au Qatar, il faut déjà battre le vent »

Comme lors de sa première année d’existence, IAM Cycling a reçu deux invitations d’ASO (Amaury Sport Organisation), l’organisateur du Tour de France, pour les Tour du Qatar et d’Oman. Une belle occasion pour les professionnels de l’équipe continentale suisse de se mettre tout de suite en évidence face aux formations appartenant au World Tour.

Les coureurs se réjouissent aussi de profiter d’un climat quasi estival lors de ces épreuves de reprise. Même si Martin Elmiger se méfie d’un élément naturel.

«Au Qatar, il faut déjà battre le vent. Il ne nous ménage pas car le pays est tout plat ou presque et les routes empruntent pour leur majorité des régions désertiques. Dans le peloton, nous passons toute l’étape à nous battre de façon à disposer de la meilleure position. Il y a souvent des bordures et des coureurs éparpillés un peu partout. Mais cela permet aussi de peaufiner les détails et d’apprendre en vue d’autres courses.»

Brillant 2^e de la 1^re étape disputée entre Doha et Dukhan le 3 février du Tour du Qatar 2013, le Zougois de 35 ans insiste sur l’importance de cette reprise.

«A Doha, la température moyenne est de 22-23 degrés. Tout le monde sera là pour vérifier son état de forme après les entraînements. La concurrence sera rude. Si nous parvenons à gagner une étape ce serait parfait mais l’important sera vraiment de peser sur la course comme l’année dernière. Nous disposons d’une bonne équipe et chercherons aussi à améliorer nos automatismes en course.»