19 septembre 2013
IAM Cycling
Les petits noms doiseaux distillés par Heinrich Haussler sitôt la ligne darrivée du Tour of Britain ont suffi à comprendre sa rage. Comme ses coéquipiers Matteo Pelucchi, Thomas Löfkvist et Martin Elmiger lors des jours précédents, le puncheur australien est passé tout près dun succès mérité et méritoire lors de la 4e étape menant de Stoke-on-Trent à Llanberis (188 km) et gagnée au sprint par Mark Cavendish (Omega Pharma-Quickstep).
Echappé de la première heure en compagnie de dix hommes, le coureur de IAM Cycling a même tenté sa chance tout seul juste avant la flamme rouge. Mais le peloton est tout de même parvenu à le reprendre avant la ligne darrivée où les sprinters ont joué des coudes.
Et cest lItalien Matteo Pelucchi, spécialiste de lemballage final pour la formation continentale pro helvétique qui a trouvé les moyens de signer une bonne 4e place après sa 5e place dominicale en dépit dun début de tendinite. Un mal qui découle des conditions atmosphériques pour le moins difficiles (pluie, froid et vent) connu depuis le départ de la 10e édition de lépreuve et qui sape le moral de coureurs à la recherche de remèdes et recettes pour se protéger un maximum.
Dans ce domaine, Marcel Wyss avoue une certaine impuissance.
«Personnellement, je demande un bidon de thé chaud pour le ravitaillement. De toute façon, après une heure de course, votre imperméable est détrempé et malgré les protections mises sur les chaussures, le froid vous glace tout le corps. Il faudrait disposer dun peu plus de graisse et pouvoir lenlever dès le retour des rayons du soleil. Je naime pas les situations extrêmes comme les 45°du Tour du Portugal et les 7-8° du Tour of Britain. Mais nous navons pas vraiment le choix. Il faut faire avec.»
Directeurs sportifs de IAM Cycling, Kjell Carlström et Rubens Bertogliati comprennent, en tant quanciens coureurs, les remarques amères de leurs protégés.
«Il faut accorder une grande importance à la protection des mains et des pieds. Nous mettions des chaussettes plus épaisses et enveloppions les chaussures dans 3 couches. Mais cela ne suffit pas toujours. Et de toute façon, personne nest égal dans ce domaine. Il y a des gars qui sont plus à laise dans le froid et dautres lors des grosse chaleurs.»