29 août 2013
IAM Cycling
«Je me souviens encore de cette victoire dans le Tour du Poitou-Charentes. En 2009, je courrais pour la CSC.»
Gustav Larsson évoque un de ses nombreux bons souvenirs après son arrivée au sommet des remparts dAngoulême. Le Suédois de IAM Cycling espère récidiver même si les huit secondes perdues, hier, dans la cassure connue dans le final pourraient lui coûter cher tout comme à Thomas Löfkvist.
«Pour inscrire son nom au palmarès, la recette est simple car le chrono est décisif au Poitou-Charentes. Il faut réussir à finir les premières étapes avec les sprinters ou des baroudeurs. A partir de là, les spécialistes du contre-la-montre se trouvent en position favorable. Sur 22 km, la possibilité de creuser des écarts existe. De mon côté, javais réussi avant de gagner le chrono. Et le lendemain, jétais arrivé à défendre ma 1re place.»
Le champion de Suède du contre-la-montre aborde ce rendez-vous avec confiance.
«Notre équipe possède un collectif de qualité comme elle la démontrée au Tour du Limousin mais aussi ici lors des deux premières étapes. Tout le monde tire à la même corde. Nous ne serons pas les seuls à désirer une autre arrivée au sprint demain matin avant le chrono. Orica GreenEdge avec Luke Durbridge, vainqueur sortant, compte sur le contre-la-montre pour doublé la mise. Les sensations sont bonnes et les jambes tournent bien depuis le départ de Saint-Maixent-LEcole. Je compte encore le prouver sur ce parcours vallonné.»
La formation continentale pro helvétique, désormais 2e du classement de lEurope Tour derrière Europcar, possède plus dune corde à son arc. Thomas Löfkvist figure aussi dans le cercle des vainqueurs potentiels du Tour du Poitou-Charentes 2013. Si Matteo Pelucchi et Heinrich Haussler, trop justes hier, tenteront leur chance le matin dans un prévisible sprint massif, Stefan Denifl, échappé en compagnie de 5 autres coureurs durant près de 50 km, sest retrouvé sur le podium pour recevoir le prix du coureur le plus fair-play de la journée.