Giro d’Italia – Rik Verbrugghe «Avec une équipe offensive comme celle là, nous démontrons que nous tenons la route»

Le Giro d’Italia a observé sa première des deux journées de repos prévue au programme des 3 semaines de course. Sous le chaud soleil (27°) des Marche, les coureurs de IAM Cycling se sont, en priorité, efforcé de récupérer des fatigues après une semaine initiale intense comme jamais en raison des grandes manœuvres connues sur toutes les étapes entre Astana, Saxo-Tinkoff et Sky. Une sortie d’une petite heure en vélo pour certains avec un bain de pied en prime et du shopping pour les autres avant les massages quotidiens ont permis de tuer le temps.

Venu à la rencontre de ses coureurs et du staff, Rik Verbrugghe, l’un de managers sportifs de l’équipe en compagnie de Serge Beucherie, a tout d’abord évoqué la difficulté de la course en raison des tactiques imaginées par les équipes d’Alberto Contador, Richie Porte et Fabio Aru. «Il y a eu une grande nervosité dès la première étape. Et le rythme était vraiment impressionnant. En fait,  les équipes des favoris ont préféré prendre le maillot rose tout de suite plutôt que de courir après. Pour cette raison, les mouvements de course se sont révélés plus conséquents que lors de précédentes éditions.»

Avant de suivre la course quelques jours dans la voiture de Kjell Carlström, l’un des directeurs sportifs en compagnie de Thierry Marichal, Rik Verbrugghe a aussi relevé le bon travail de ses protégés. «Nous sommes très bien partis dans ce Giro avec une bonne 6^e place lors du contre-la-montre par équipes. Mais dès le lendemain, nous avons payé au prix fort la nervosité de cette course avec des chutes pour Pelucchi, Haussler et Cie. Après deux journées difficiles, les gars ont relevé la tête.» 

«Sylvain Chavanel (2^e à L‘Abetone), Matteo Pelucchi (2^e à Castiglione della Pescaia) et Sébastien Reichenbach 3^e à Campitello Matese sont parvenus à porter bien haut les couleurs de IAM Cycling. Avec une équipe offensive comme celle là, nous démontrons que nous tenons la route et je suis convaincu que nous pouvons encore aller chercher un succès d’étape. Pour moi, il y a de belles occasions à saisir d’ici l’arrivée à Milan le 31 mai. Et cette victoire, même si elle n’est pas obligatoire, fait partie de l’objectif fixé avant le départ du Giro. Nous allons donc tout faire afin de relever ce défi avec un groupe solidaire et motivé.»