Giro d’Italia – Etape 7 Aleksejs Saramotins «Je suis d’abord là pour travailler en faveur de l’équipe et si une fois l’occasion se présente je chercherai à la saisir»

Le Giro d’Italia a connu sa journée la plus longue depuis son départ voici une semaine du côté de Sanremo. Près de 270 km compte tenu du parcours fictif et plus de 7 h de selle se sont inscrits sur les compteurs des coureurs. Cela n’a pas empêché Diego Ulissi (Lampre Merida) de s’imposer avec autorité au terme d’un sprint en faux-plat montant et Alberto Contador de garder son maillot rose en dépit de sa luxation de l’épaule connue dans la chute survenue lors du final de la veille. Pour IAM Cycling, cette arrivée pour des puncheurs du style de Sylvain Chavanel et Heinrich Haussler s’est avérée un échelon trop haut après les efforts consentis pour décrocher les deux magnifiques 2^e places des jours précédents. Stef Clement, Sylvain Chavanel et Sébastien Reichenbach ont tout de même réussi à terminer au sein du peloton des favoris.

Avant de profiter d’une douche et d’un massage bien mérité, Aleksejs Saramotins est revenu sur sa journée presque comme les autres. «Il y avait non seulement une longue distance mais aussi un fort vent contraire dans la première partie. La moyenne s’en est ressentie et dans le final des coureurs ont lâché prise. Personnellement j’avais comme mission aujourd’hui d’accompagner Heinrich Haussler pour le placer en vue de l’emballage final. Mais il n’était pas au mieux et a dû laisser partir le peloton principal dans l’avant-dernière difficulté. Sur ce Giro, je suis d’abord là pour travailler en faveur de l’équipe et si une fois l’occasion se présente je chercherai à la saisir. Mais il faudra encore voir comment mes jambes répondent.»

Directeur sportif en compagnie de Kjell Carlström, Thierry Marichal a insisté sur les effets de cette longue étape avant de relativiser les résultats de l’équipe. «La journée était compliquée tant en raison de la distance que des conditions météorologiques. Le vent défavorable connu pendant une bonne partie du parcours a pesé sur la moyenne. Et je suis convaincu que cette étape pèsera sur les organismes du peloton dans quelques jours. Aujourd’hui nous avions misé sur Heinrich mais il n’était pas au mieux et a dû laisser partir les meilleurs. Ce n’est pas grave car il vaut savoir gérer un tour de trois semaines. Et après deux très belles performances, il peut bien y avoir un jour sans.»