29 mai 2014
IAM Cycling
«Il en avait bien besoin!» Marcello Albasini, son directeur sportif en compagnie de Kjell Carlström sur le Tour de Bavière s’est chargé de résumer les bienfaits de la victoire d’Heinrich Haussler lors d’une première étape disputée dans des conditions atmosphériques épouvantables.
Malgré une équipe composée pour sa moitié de grimpeurs, IAM Cycling a donné le ton grâce au travail de tous les instants dans les derniers kilomètres d’un groupe solidaire et efficace. Et en vue de la ligne d’arrivée, Roger Kluge, finalement 5e du sprint, est parvenu à placer son coéquipier australien sur la voie du succès.
Une victoire qui a permis au puncheur australien de mettre fin à une longue période de disette. Tout de jaune vêtu, le lauréat est venu l’expliquer avec un sourire retrouvé malgré le gris du ciel.
«C’est un signe du destin peut-être car j’avais gagné mon dernier bouquet lors de l’ultime étape du Tour de Bavière 2013 à Nüremberg le 26 mai. C’est un soulagement de gagner car je me suis posé beaucoup de questions durant tout ce temps. Après ma fracture du bassin survenue lors du Tour de Suisse, j’ai travaillé dur pour revenir avant la fin de la saison. Mais je ne suis pas parvenu à concrétiser et après la pause hivernale je n’ai jamais trouvé l’ouverture.»
Diminué lors des classiques de ce printemps, Heinrich Haussler (30 ans) s’est refait une santé en prenant de l’altitude du côté de l’Engadine. La 15e victoire de sa carrière, le puncheur-sprinter l’a construit dans sa tête toute la journée.
«J’étais motivé car j’ai beaucoup travaillé pour revenir à mon meilleur niveau. Le temps était pourri et il a fallu se battre contre le vent, la pluie et le froid. Dans le dernier tour du circuit, je me suis dit qu’il y avait un bon coup à jouer. J’ai évité les chutes et les dangers. Tout le monde était à bloc et nous sommes parvenus à bien nous placer. Dans le dernier kilomètre, Roger (Kluge) m’a remonté et placé en condition idéale. C’était vraiment un travail magnifique que j’ai réussi à achever.»
