IAM Cycling brille de mille feux sur Paris-Tours

14 octobre 2013

IAM Cycling

La dernière journée de course avait mal commencé pour IAM Cycling. Du côté de Chartres, des malandrins s’en était pris au bus de l’équipe défonçant une porte, cassant un placard avant de voler une radio, une glacière et un… couteau suisse. Un maigre butin qui n’a pas pesé sur le gros moral de huit coureurs décidés à offrir une treizième bouquet à leur patron Michel Thétaz, fondateur de IAM Cycling et CEO de IAM SA (www.iamfunds.ch) pour le remercier de son engagement tout au long de cette première année d’existence.

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Parti dès le 35e kilomètre en compagnie de trois autres coureurs, Aleksejs Saramotins s’est chargé de montrer la voie à ses camarades. Déjà présent comme Marcel Aregger, le 27 janvier dernier, lors de la première course de la saison (GP La Marseillaise), le champion de Lettonie sur route a montré le maillot durant plus de 220 km parvenant à creuser un écart de 11’35’’.

«J’étais là au début de la saison et j’ai encore réussi cette ultime course. Je suis un peu déçu de ne pas avoir encore passé l’ultime bosse en tête. Cela aurait peut-être changé un tout petit peu la donne. Mais j’étais mort.»

Promis aux puncheurs et sprinters, la course s’est jouée dans un final mouvementé. Et à ce petit jeu, les protégés d’Eddy Seigneur ont pris la peine de mettre en pratique les consignes de leur directeur sportif afin de favoriser les desseins d’Heinrich Haussler, leader désigné. Sébastien Hinault a pris les roues de contre-attaquant. Marcel Aregger s’est mis en tête du peloton pour donner le rythme et à un jet de pierre de la ligne, Kevyn Ista, Kristof Goddaert et Marco Bandiera ont placé leur leader au bon endroit juste derrière les Degenkolb et Démarre. Déjà vainqueur à Bourges jeudi, le sprinter allemand d’Argos-Shimano s’est montré irrésistible.

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Heinrich Haussler a tout de même trouvé les moyens de terminer sa saison par une bonne 6e place.

«Les gars se sont vraiment démenés et j’ai bénéficié d’une bonne position. Malheureusement, je me suis retrouvé un peu enfermé contre les barrières. Et même si je n’ai plus peur après ma chute du Tour de Suisse, je ne me suis pas engagé comme je l’aurais fait en début de saison. Je me suis relancé après mais à ce niveau cela n’a pas suffit pour même espérer le podium.»

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