Fumeaux et Reichenbach en évidence sur la Route Adélie

Courue sur près de 200 km, la Route Adélie a permis aux sprinters de s’expliquer dans l’ultime ligne droite.

A ce petit jeu où 29 coureurs, partis à 35 km de l’arrivée, étaient conviés, c’est Bryan Coquard (Europcar) qui a fait parlé sa pointe de vitesse. Sur cette épreuve disputée sur deux boucles d’un circuit tracé autour de Vitré, IAM Cycling s’est mise en évidence à plus d’une reprise.

Même si au final, les places obtenues dans le top-15  par Jonathan Fumeaux et Sébastien Reichenbach, présents dans le peloton de tête, ont pris une valeur symbolique.

Directeur sportif de l’équipe professionnelle suisse, Rubens Bertogliati s’est réjoui du tempérament offensif des deux Valaisans non sans relever la malchance connue en cours de journée.

«Jonathan et Sébastien ont bien joué le coup. Ils sont parvenus à intégrer le groupe parti à l’attaque dans le final et cela a démontré leur forme actuelle. Pour les prochaines courses, ils seront encore mieux. Face aux purs sprinters, ils n’avaient aucune chance.

Dans cette épreuve, nous étions pas mal du tout mais je regrette les chutes de Larsson et Hollenstein survenues au moment où tout s’est joué. S’ils n’ont pas trop souffert physiquement, le changement de vélos est venu les empêcher de reprendre place dans le peloton. Quant à Matteo Pelucchi, il a raté e bon wagon faute d’être bien placé au moment décisif.»

Jonathan Fumeaux explique les raisons d’un échec relatif.

«Dans une Coupe de France, il faut être très attentif. J’ai laissé trop de cartouches en début de course en allant dans les coups pour espérer une bonne place dans le final. Je suis néanmoins content de ma journée. Depuis La Marseillaise, j’ai toujours réussi à décrocher des bons résultats. Je vais bien finir par en claquer une.»

De son côté, Sébastien Reichenbach n’est pas parvenu à déjouer la vigilance des sprinters.

«A l’heure actuelle, j’ai de bonnes sensations. Je suis parvenu à prendre une échappée en début d’épreuve. Je suis resté attentif tout le temps. Et j’ai même tenté ma chance dans l’ultime bosse. J’étais obligé d’anticiper compte tenu de la présence de sprinters réputés. Mais les Europcar ont réduit à néant mes chances de finir seul. Mais d’autres occasions se présenteront.»

photos – Etienne Garnier @ VeloFotoPro