Tour d’Oman – étape 3 – Matteo Pelucchi «Je récolte les fruits du travail de résistance effectué durant cet hiver»

Plate comme le dos de la main, la troisième étape du Tour d’Oman s’est terminée par un sprint massif. Dans cet exercice particulier, le Norvégien Alexander Kristoff (Katusha) a brûlé la politesse à tout le monde y compris à Matteo Pelucchi, abonné à la 3^e place comme lors de la première journée. Le coureur italien de IAM Cycling est monté sur le podium pour la quatrième fois de la saison après ses deux victoires signées au Trofeo Playa de Palma fin janvier.

Tout juste remis de la violence de l’effort consenti lors de l’emballage, Matteo Pelucchi a, dans un premier temps, exprimé sa frustration avant d’expliquer les raisons d’un début de saison réussi.

«Bien sûr, je suis de nouveau monté sur le podium mais je n’ai pas gagné. J’aurais vraiment aimé offrir cette victoire à l’équipe et au staff pour tout le travail accompli depuis le début de ce tour. Et encore aujourd’hui, les gars ont tout fait pour rendre la tâche la plus facile possible. J’étais sans cesse à l’abri et protégé du vent.

Dans le final, ils ont pris la peine de me remonter jusque dans les premières positions et Jonas Van Genechten m’a ensuite piloté. Kristoff était vraiment un cran au-dessus aujourd’hui. J’ai déboîté et pris le côté droit avec le vent de face mais je ne suis pas parvenu à remonter assez. Guardini, lui, a pris la roue de Kristoff pour terminer à la 2^e place. Si je suis aussi à l’aise depuis le début de la saison c’est grâce au travail effectué depuis la reprise de l’entraînement. J’avais connu quelques problèmes en 2014 et cette fois tout s’est bien passé. Les sacrifices ont payé et je dois remercier Marcello Albasini, mon entraîneur, qui s’est efforcé de m’aider autant mentalement que physiquement. J’ai trouvé la confiance nécessaire et surtout je récolte les fruits du travail de résistance effectué durant cet hiver.»

Directeur sportif de IAM Cycling, Eddy Seigneur a insisté sur l’excellence du travail accompli par ses coureurs.

«Nous espérions gagnés et sommes partis dans cet esprit. Il n’y avait pas le moindre bosse et donc l’étape était taillée sur mesure pour Matteo Pelucchi. D’ailleurs, nous avons pris nos responsabilités en plaçant Mathias Frank et Marcel Aregger pour rouler avec les Trek derrière les échappés. Tout s’est bien déroulé malgré une chaleur accablante (40°) et il n’a finalement pas manqué grand chose à Matteo pour s’imposer.»