Tour de Suisse – Etape 4 –  Larry Warbasse «J’avais comme mission d’aider et protéger Martin Elmiger ainsi que Sébastien Reichenbach jusqu’à l’arrivée»

La pluie et le soleil ont joué à cache-cache lors de la 3^e étape du Tour de Suisse. Au même titre, le peloton s’est amusé avec les échappés entre Flims et Schwarzenbach. Les cinq fugitifs de la 1^re heure ont passé sous le joug d’une équipe Orica-GreenEDGE bien décidée à s’adjuger le bouquet réservé au vainqueur bien avant le final. Et le scénario s’est effectivement déroulé de cette facon. Dans le léger faux-plat montant menant à l’arrivée, Michael Matthews (Orica GreenEDGE) n’a laissé aucune chance à Peter Sagan étant entendu que Arnaud Démare, Mark Cavendish et autre Alexander Kristof ne sont pas parvenus à garder le contact avant même d’entamer l’ultime ronde du circuit final. Si Tom Dumoulin (Giant Alpecin) a conservé sans problème son maillot jaune de leader, Stefan Denifl est aussi parvenu à garder celui du meilleur grimpeur avant l’étape-reine dont l’arrivée sera jugée sur les hauteurs de Sölden à un jet de pierre de son domicile tyrolien.

Relégué à la 45^e place mais dans le temps du vainqueur après avoir heurté Joaquin Rojas à terre, Larry Warbasse n’était pas trop déçu de cette fin abrupte. «Heureusement, j’ai chuté au ralenti et je ne me suis pas blessé. J’avais comme mission d’aider et protéger Martin Elmiger et Sébastien Reichenbach jusqu’à l’arrivée. Martin n’est pas parvenu à suivre le rythme infernal imposé par les Orica afin de disputer le sprint. J’ai réussi à garder Sébastien dans mon sillage et il a terminé en bonne position.»

«Personnellement, je me sens de mieux en mieux même si aujourd’hui le rythme était de nouveau très soutenu. J’aurais pensé que nous allions observer une pause avant la dure journée de mercredi.»

Directeur sportif de IAM Cycling en compagnie de Mario Chiesa, Kjell Carlström était satisfait de la tournure des événements. «Nous avons atteint nos objectifs en gardant le maillot du meilleur grimpeur sur les épaules de Stefan Denifl avant l’étape-reine menant au glacier de Rettenbach. Mais aussi en permettant à Sébastien Reichenbach, notre leader d’être toujours idéalement placé avant cette ascension finale qui devrait lui convenir.»