Vuelta a España – Michel Thétaz «L’objectif recherché est une victoire d’étape et nous avons plusieurs atouts pour y parvenir»

Pour ses 80 ans, l’organisation de la Vuelta a décidé de souffler les bougies en mettant l’accent sur l’originalité. Lors de cette 70^ème édition qui proposera pas moins de 3359,8 km de course au peloton, neuf arrivées au sommet ont été répertoriées. Et de ces neufs difficultés qui clôtureront les étapes, toutes seront des arrivées inédites. Mais ce Tour d’Espagne se veut aussi robuste et sélectif, en témoignent les quelques 10000m de dénivelé positif que les coureurs devront escalader en deux journées consécutives. 

Dans cette même logique, IAM Cycling a décidé d’aligner une équipe composée de novices, qui donneront leurs premiers coups de pédales sur un grand tour, mais aussi de coureurs d’expérience, capable de peser sur la course et d’envisager une victoire d’étape. « L’idée est que nous allons profiter de cette Vuelta pour favoriser la progression de nos jeunes talents, afin qu’ils puissent gagner en maturité en frottant avec d’autres coureurs plus anciens » expliquait Michel Thétaz, fondateur de IAM Cycling et CEO de IAM Funds.

Avec 40 podiums depuis le début de la saison, la formation professionnelle suisse espère bien décrocher sa première victoire sur un grand tour depuis sa création en 2013. Pour atteindre ce but, Michel Thétaz n’a pas hésité à dévoiler l’orientation que prendra son équipe sur les routes espagnoles : « Sur cette course, à la différence du Tour de France, nous n’avons pas un leader unique comme Mathias Frank par exemple. L’objectif recherché est une victoire d’étape et nous avons plusieurs atouts pour y parvenir. D’une part avec un Matteo Pelucchi en grande forme et très bien entouré avec Vicente Reynes ou encore David Tanner. Puis d’un autre côté nous pouvons créer la surprise sur des profils qui conviennent plus à des baroudeurs comme Jérôme Coppel, Thomas Degand ou même Larry Warbasse. J’ai confiance en notre équipe car nous allons pouvoir jouer sur les automatismes que nous avons crée depuis le début de la saison. Il y a une meilleure symbiose, une meilleure harmonie au sein de notre collectif car les coureurs ont appris à se connaître et cela se ressent dans nos résultats depuis quelques mois déjà. Donc il n’y a pas de raison que cela ne se reflète pas sur la Vuelta aussi ».